une petite histoire

Il était une fois, sur la planète Xwn|xihgß (n'essayez pas de prononcer son nom), une tribu de petits êtres qui possèdaient un certain territoire. Cette planète toute couleur ocre était gouvernée par la tribu des Poilus, ou plutôt la dynastie des Poilus, ils préfèrent. Tous les quatre-cents ans, on changeait de dynastie. Cette planète était vielle de 1200 ans et on s'y apprêtait à fêter le passage à la nouvelle ère, celle des Unijambistes.
Et la tribu premièrement énoncée s'opposait à ce changement. Elle préparait un coup d'État contre les Unijambistes qui étaient leur tribu ennemie. Notre tribu est celle des Funambules, juste pour information. Ces deux tribu voisines étaient en conflit depuis maintenant la nuit des temps. Nul ne savait quand, pourquoi et comment tout cela avait commencé. Mais ces deux clans se détestaient et se détruisaient mutuellement.
Les Funambules, ainsi que les Unijambistes, étaient très bien armés avec des mitraillettes en chocolat, des bombes atomiques fourées aux amandes, des chars d'assaut en caramel mou et des grenades au sirop de vanille. Avec la prévision d'un coup d'état, la petite planète risquait une guerre mondialement terroriste. Le danger était réel et inimaginablement colossal.
Pendant que toute le planète se hatait à la préparation de la cérémonie de couronnement des Unijambistes, les Funambules, quant à eux, s'occupaitent des derniers détails de leur coup d'état.
Mais le coup d'état, qui devait normalement être une opération secrète, était connu de toute la population. Qui avait bien pu vendre la mèche? Nul ne le savait. En tout cas, le coiffeur avait bien répandu la nouvelle en laissant un message à la radio planétaire que tout le monde écoute en permanence, faute de diversité. (C'était la seule radio existente sur cette petite planète)
C'est ainsi que quelques dizaines de minutes avant le début des festivités, deux armées de forces égales s'avancèrent sur la colline faite de pâte feuilletée. Il y avait donc les Funambules d'un côté et les Unijambistes de l'autre. Lorsque le signal d'attaque fut donné, les deux armées sucrées entamèrent le combat. La victoire reviendrait à ceux qui récupèreraient la plus grosse part du gâteau.
Il pleuvait des pépittes de chocolat et des éclats d'amande. Il dégoulinait du sirop de vanille et les chars d'assaut fondaient sous la chaleur du soleil.
La bataille dura dix minutes. Personne ne gagna, tout le monde périt et fut transformé en un énorme gâteau moelleux, pour le plus grand plaisir des enfants qui jouaient dans la cuisine de maman.

Comments

[bn]

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